mercredi 27 août 2008

sziget festival



àoila un petit diaporama du festival Sziget en Hongrie, le plus gros ou un des plus gros festivals d'Europe.
Groooosse semaine de musique non stop. Il y en a pour tous les goûts; un monde fou (environ 70000 personnes), sur 6 jours plus de 400000 personnes marchent non stop sur ce bout de terre au milieu de la deuxième rivière la plus longue d'Europe, le Danube. Vous pouvez vous coucher ou vous lever pour pisser à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, il y aura toujours énormément de gens à déambuler sur cette route qui fait le tour de l'île.
On y fait de bonnes rencontres masculines comme féminines; un bonheur de pouvoir admirer les plus jolies filles venues de toute l'Europe sous le meilleur des angles grâce au soleil qui ne nous a pas quitté de toute la semaine. Heureusement car je n'imagine même pas le désastre si il y avait eu une semaine de pluie quand on voit ce que ça donne aux "charrues" en une journée avec moins de festivaliers.
Une très bonne organisation. Comme partout, il y a quelques failles qui pourraient facilement être corrigées, mais bon... le principe est très bon, pour les amateurs de musique et festival, en voilà un à mettre sur la liste des bons festoches...vous ne pourrez hélas pas voir les 600 groupes venus du monde entier qui se représentent sur les 20 scènes des Sziget. Il faut faire un tri des meilleurs groupes et ce n'est pas facile. On en louppe forcément plein, car bien souvent les meilleurs jouent en même temps.
Il faut aussi l'avouer, c'est pas de tout repos. On n'est pas là pour boire que de l'eau, qui d'ailleurs est rare et il faut y faire la queue une bonne demi heure pour en avoir de la fraîche. A choisir, une bonne bière c'est bien plus désaltérant, même au ptit déj... n'est-ce pas Hervé!!!!on aurait bien pris un peu de jus de fruit mais les vigiles nous l'ont confiqué à l'entrée.
Un camping original, c'est simple, libre à vous de choisir votre emplacement, devant la scène, devant la tireuse d'un bar... mais vous risqué de vous faire piétiner toute la semaine. Nous, on a choisi les bois pour être à l'ombre le matin, pas très loin de la scène "world" pour donner un bon petit fond musical pour l'apéro et des voisins de multi nationnalité pour se dépayser un peu car avec plus de 12000 français sans compter les belges, suisses, luxembourgeois..., aussi très nombreux, difficile de ne pas tomber sur un francophone.
C'est aussi une kermesse géante: saut à l'élastique, tyrolienne géante et de nombreux stands, infos écolo entre autres, poste, boutiques de fringues, de gadgets...

lundi 25 août 2008

vendredi 8 août 2008

mission accomplie

Merci Kasia pour ces bonnes adresses... Nous avons posé les vélos dans cette famille de Poznan, et nous avons aussi pu dormir à une autre adresse en toute tranquillité. Nous avions un jour d'avance sur le programme et nous avons même pu rester un jour de plus dans l'appartement...
Demain matin, nous partons en train pour krakow dans le sud la Pologne et de là, suivant la motivation, en train ou en stop jusqu'à Budapest.
Sur le chemin, nous avons rencontré un p'tit vieux marrant et un peu fou. Il est parti de Varsovie avec une charrette montée sur trois roues qu'il compte traîner à pied jusqu'à Paris, puis descendre jusqu'à Madrid puis Gibraltar... Il a avec lui de la viande sèche, beaucoup de chocolat sans sucre, très bon pour le coeur! et le principal, très important nous a t'il dit, est de boire une ou deux bière minimum après l'effort pour le rétablissement des muscles, c'est lui qui l'a dit! et il sait de quoi il parle!!! Donc pour ce voyage, bien évidemment, pas de dopage. Nous avons laissé la vodka en Russie et nous profitons maintenant des bonnes bières polonaises à 0,75 centime d'euro avant de revenir à la dure réalité française...
Sur ce, à bientôt pour de nouvelles aventures...

lundi 4 août 2008

Varsovie capitale de la Pologne.






Arrivés le 1er août en Pologne, les 100 premiers km, même décor que la Lituanie. Quelques petites collines, ça monte, ça descend, rien de bien haut, juste de quoi gonfler un peu nos petits mollets, puis les champs prennent le dessus sur le paysage et ça devient lassant. C'est la semaine des moissons sur notre route; on s'active avant la pluie chez les polonais. Pas un champ sans sa moissonneuse, le temps est très propice, il a fait très très chaud cette semaine. Résultat: un bel orage éclate avant d'arriver à Varsovie de son vrai nom Warszawa.

Trois mousses auxquels on a peut-être donné des envies d'évasion pour découvrir le monde.

Ca, c'est un pélerinage polonais. Ils étaient trois groupes d'une centaine de personnes. Ils prenaient toute la route. Quelques gars faisaient tant bien que mal la circulation avec des drapeaux sur une départementale très fréquentée ( ils sont fous ces polonais!!!)





Le couple rencontré à Vilnius nous avait dit que ce n'était pas terrible, mais il y a déjà quelques temps. Visiblement ça a beaucoup changé et moi, j'ai beaucoup aimé cette ville dans ses remparts. C'est une ville entièrement reconstruite, une exposition dans la rue montre des photos d'après guerre, il ne restait rien d'intact, un vrai gruyère. Mais au moins ici, ils ont su reconstruire presque à l'identique, enfin je pense, ils n'ont pas bétonné bêtement comme notre bon vieux Brest qui maintenant ne ressemble à rien... Une grande place un peu à la Tallinn, tout est propre, on dirait que les façades des maisons sont recouvertes d'une toile peinte comme un décor de théâtre de nuit, il y a des éclairages magnifiques. Une ville est à voir de jour et de nuit; la différence est bien souvent impressionnante.












Notre première partie de voyage touche bientôt à sa fin. Nous devons rentrer et travailler au moins 60 jours en France pour bénéficier de la couverture sociale. Et pour joindre l'utile à l'agréable, quelques soirées, anniversaires et mariages d'amis de Fred sont au programme pour ne pas s'ennuyer.
Nous repartons ce jour, le 4 août si l'orage veut bien passer, en direction de Poznan une ville à 350 km de Varsovie. A Tallinn, nous y avions rencontré une jeune dessinatrice, Kasia, qui habite dans cette ville. Nous lui avions demandé si elle connaissait un endroit où nous pourrions poser nos vélos durant ce temps. Elle s'est gentillement occupé de ça. Du coup, on pose nos montures chez son prof de dessin et on part soit en stop, soit en bus suivant le temps, les horaires et les tarifs, à notre dernière étape: le Sziget festival où nous rejoignons Hervé et Gilles pour une semaine de musique.