Atelier couture avant de dormir, avoir du fil ,et une aiguille c'est toujours bien utile...
Pour repartir de Sofia, nous avons repris une partie du chemin de l'allée. Il y avait deux routes: soit une avec un col à 1788 m, soit une autoroute. A l'allée, un policier nous avait déconseillé de passer par le col "vraiment trop pentu" nous avait-il fait comprendre. Du coup, nous étions passés par l'autoroute, pas de panneaux nous mettant d'interdictions, nous avions roulé jusqu'à Sofia sans problème. Mais au retour à la sortie d'un tunnel, la police nous a dit que l'on n'avait finalement pas le droit d'être là, qu'il ne fallait prendre que la petite route, mais ça va on avait passé le plus dur... En France, si tu n'as que 4 euros en poche, tu peux rentrer chez toi, t'as même pas la bière!!!!
En passant par Pleven, une ville beaucoup plus grande que notre Pleuven du Finistère (petit village à côté de Fouesnant pour ceux qui ne connaissent pas), un homme sur son vélo nous interpelle pour discuter. On restera quelques minutes sur le bord de la route, il nous dit qu'il a fait la course cycliste Paris-Brest-Paris l'été 2007... et il fini par nous inviter à manger, et par la suite à rester dormir. Il nous parlait en bulgare comme si nous le parlions aussi, on a passé une journée à ne rien comprendre, mais c'est pas grave, il était super drôle. Le soir, il avait invité ses jeunes voisins à passer la soirée pour que nous puissions discuter en anglais avec eux. Ils font parti d'un club de cyclistes et ils ont décidé de nous accompagner le lendemain jusqu'à la ville suivante, à environ 50km.
Tout du long de la route, il y avait des pancartes "interdit aux vélos et aux charrettes", mais là, ça ne dérange personne. On est passé de nombreuses fois devant la police qui ne nous a jamais rien dit. Il font tout à l'envers ces Bulgares, c'est bizarre, aussi bizarre que quand ils disent "non" ils hochent la tête de haut en bas et pour dire "oui" de droite à gauche, ou encore ils disent "bahowbahow" pour faire l'aboiement du chien ou "mooooouh" pour la vache ... elle fait bien "meeeeeuh" la vache, non? bref ...

Un petit air bulgare.


Samedi 21, nous avons passé la frontière roumaine par un très long pont qui passe par-dessus le Danube. Le fleuve arrive bientôt en fin de vie, il est du plus en plus large.
Première impression de la Roumanie "huuumm, ça sent les égouts". Au poste de douane, c'est une vache qui est là pour nous souhaiter la bienvenue.
Sur une route à deux voies, une voiture se met à mon niveau. Les gars me saluent et me posent des questions. On s'arrête, ce sont deux Roumains qui travaillent à Paris et qui sont de retour pour les fêtes. Le passager mangeait des covrigis, sorte de gros bretzel (beaucoup de gens en vendent sur le bord des routes). Je lui demande si c'est bon et il me dit "tiens, je te le donne cadeau" et il va chercher dans son coffre une bouteille d'un litre et demi de vin de sa famille "tiens, c'est pour ce soir" dit il, il avait aussi un demi cochon qui venait d'être tué. Ils continuent leur route et je m'aperçois que ma roue est crevée. Il y a un gars 50m plus loin qui vend des covrigis et de l'alcool devant chez lui. Je vais donc lui demander si je peux me mettre à l'abri chez lui pour réparer, et il me dit "pas de problème", il me sort toute sa caisse à outils, nous paie à boire et avant de partir nous donne une de ses bouteilles d'alcool local qu'il vend, du tuica. Plutôt accueillant ces Roumains!
Des enfants avec un petit mouton dans les bras attendent dans les rues que les passants leurs donnent quelques pièces pour le nourrir...
Un petit air bulgare.
Samedi 21, nous avons passé la frontière roumaine par un très long pont qui passe par-dessus le Danube. Le fleuve arrive bientôt en fin de vie, il est du plus en plus large.
Première impression de la Roumanie "huuumm, ça sent les égouts". Au poste de douane, c'est une vache qui est là pour nous souhaiter la bienvenue.
64 km après la frontière, Bucarest.
Selon la légende, le nom de la ville vient de Bucur, un berger qui se serait établi le premier sur l'emplacement actuel. Comme, en roumain, bucur signifie joie, de nombreux écrivains roumains surnomment Bucarest la ville de la joie, ça ne lui a pas forcément porté chance, car ça n'a pas été toujours la joie au cours des siècles qui ont suivi...
Au début du 20ème siècle, Bucarest était également appelée"le petit Paris", car la ville comptait, dans ses vieux quartiers, nombre de maisons de maîtres construites sur des modèles parisiens.
Vers la fin du 19ème siècle, plusieurs architectes français, tel Paul Gottereau, ont supervisé la construction de nombreuses demeures et édifices, dont le célèbre "Romanian Savings Bank". Ce style de construction fut même baptisé style "néo-roumain".
Vers la fin du 19ème siècle, plusieurs architectes français, tel Paul Gottereau, ont supervisé la construction de nombreuses demeures et édifices, dont le célèbre "Romanian Savings Bank". Ce style de construction fut même baptisé style "néo-roumain".
La France garde une place importante dans le coeur des Roumains.
Les incontournables "Dacia", ces emblématiques voitures roumaines, ont été produites durant 3 décennies sur un modèle de Renault 12 française ! ou la copie de l'arc de triomphe parisien en mignature, 25m de haut, ainsi que la grande avenue Calea Victorei, copie des Champs Elysées, sauf qu'avec le temps, les bâtiments en béton, faits à la va-vite ont très mal vieilli. L'avenue est ornée en pagaille de câbles électriques, c'est impressionnant!
Les incontournables "Dacia", ces emblématiques voitures roumaines, ont été produites durant 3 décennies sur un modèle de Renault 12 française ! ou la copie de l'arc de triomphe parisien en mignature, 25m de haut, ainsi que la grande avenue Calea Victorei, copie des Champs Elysées, sauf qu'avec le temps, les bâtiments en béton, faits à la va-vite ont très mal vieilli. L'avenue est ornée en pagaille de câbles électriques, c'est impressionnant!
Et un petit air roumain.

En 1984, Nicolas Ceausescu entreprit de se faire construire un palais à la mesure de son orgueil, voulant laisser ainsi une trace indélébile de son règne. Mais comment trouver, en plein centre ville, les 520.000 m2 d'espace nécessaires à une telle construction? Ceausescu n'hésita donc pas à faire raser tout un quartier de Bucarest, soit quelque 7 000 maisons et 26 églises...C'est pratique d'être dictateur.
Le projet initial visait à regrouper tous les services de l'état ainsi que la résidence de Nicolae Ceausescu.
Le projet en quelques chiffres :
la destruction de 520 ha de la ville de Bucarest (1/5 de la superficie totale, l'équivalent de 3 arrondissements parisiens) ;
le travail de 20 000 ouvriers jour et nuit pendant sa construction ;
l'expulsion et le relogement de 40 000 personnes dans des immeubles parfois insalubres (ni eau, ni gaz, ni électricité) ;
le projet a coûté 40 % du PIB chaque année de sa construction.
Le Palais du Peuple aujourd'hui :
2e plus grand bâtiment administratif au monde après le Pentagone (USA) ;
45 000 m² de surface au sol ;
400 000 m² habitables ;
100 m de haut ;
salles de 20 m de haut (la plus grande a la taille d'un terrain de football).
Le projet initial visait à regrouper tous les services de l'état ainsi que la résidence de Nicolae Ceausescu.
L'intérieur, est parait-il majestueux et somptueux et il est possible de le visiter, mais malheureusement, il est fermé pour les fêtes.
Le projet en quelques chiffres :
la destruction de 520 ha de la ville de Bucarest (1/5 de la superficie totale, l'équivalent de 3 arrondissements parisiens) ;
le travail de 20 000 ouvriers jour et nuit pendant sa construction ;
l'expulsion et le relogement de 40 000 personnes dans des immeubles parfois insalubres (ni eau, ni gaz, ni électricité) ;
le projet a coûté 40 % du PIB chaque année de sa construction.
Le Palais du Peuple aujourd'hui :
2e plus grand bâtiment administratif au monde après le Pentagone (USA) ;
45 000 m² de surface au sol ;
400 000 m² habitables ;
100 m de haut ;
salles de 20 m de haut (la plus grande a la taille d'un terrain de football).
...
Nous avons passer un Noël international: japonnais, grecs, allemand, italiens américain, mais pas un seul roumain dans l'auberge.
En réponse à Stan, malheureusement nos moufles et le reste des cadeaux que nous avions commandé ne sont pas arrivés... mais je crois savoir pourquoi....
En ce 25 décembre 2008, nous souhaitons à tous les lecteurs qui regardent ce blog dans le monde entier et qui sont à ce jour aussi nombreux que nos kms parcourus,
UN JOYEUX NOEL!